nos corps, comme des flammes, se soulèvent sur d'atroces foyers
«Le peuple est muet... Lorsque, par hasard, la tribune ou la presse laissent échapper quelques paroles de pitié sur sa misère, on se hâte de leur imposer silence au nom de la sûreté publique, qui défend de toucher à ces questions brûlantes, ou bien on crie à l’anarchie. Et puis, quand il s’est fait un grand silence, on dit : Voyez, la France est heureuse, elle est paisible, l’ordre règne !»
Qui, oui qui, au pays de Coca et Cola, trouve aux primaires françaises, un goût sauvage ? Peut-être les expatriés français terrifiés à l'idée que leur patrimoine resté au bled tombe entre les mains des rouges sinon des apaches parisiens ! La réciproque...
Pour parler « travail » aux « travailleurs », la CFDT, du moins sa chefferie encensée par les médias pour sa souplesse en matière de conditions de travail, sa disponibilité à dialoguer avec le gouvernement et son ouverture à l'impératif mondial de l'économie...
L'actualité étant ce qu'elle est, triste à pleurer pour les uns qui n'ont rien de mieux à faire que de se lamenter sur l'obligation d'assister ceux qu'ils exploitent tant bien que mal et un moyen pour d'autres plus chanceux, au moins ne sont-ils qu'exploités...
Sur fond de calanques ou à Calais, au bout du tunnel, tous les candidats au stade suprême de Président Sauveur, communiquant leurs sentiments sur l'urgence de la situation présente, à des publics choisis, prenant le peuple à témoin, pointant du doigt...