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nos corps, comme des flammes, se soulèvent sur d'atroces foyers

nos corps, comme des flammes, se soulèvent sur d'atroces foyers

«Le peuple est muet... Lorsque, par hasard, la tribune ou la presse laissent échapper quelques paroles de pitié sur sa misère, on se hâte de leur imposer silence au nom de la sûreté publique, qui défend de toucher à ces questions brûlantes, ou bien on crie à l’anarchie. Et puis, quand il s’est fait un grand silence, on dit : Voyez, la France est heureuse, elle est paisible, l’ordre règne !»


Raqqah détrônée, Jérusalem intronisée

Publié par xyz sur 13 Décembre 2017, 14:50pm

« Mais je vous dis que nous sommes devant une Nouvelle Frontière, que nous le voulions ou non. Au-delà de cette frontière, s'étendent les domaines inexplorés de la science et de l'espace, des problèmes non résolus de paix et de guerre, des poches d'ignorance et de préjugés non encore réduites, et les questions laissées sans réponse de la pauvreté et des surplus. ».

 

JFK USA même combat

vends lopin de terre situation idéale pour reconstruitre un état de toutes pièces

vends lopin de terre situation idéale pour reconstruitre un état de toutes pièces

USA-Frontière-Nouvelle et leurs frontières à la louche

 

Revenant au bon vieux temps, en noir et blanc et bon et méchant, complexe de supériorité flouté, pour cause de communisme, « le monde » qui a, aux dires des vainqueurs de la guerre froide, tellement changé, ressort le vieux masque de l'égoïsme national, couleur-or éternel. Et aux USA, ça se présente comme suit, qui est vieux comme Hérode : L'Amérique d'abord ! Ce tout nouveau nouveau-monde accouché de main-maître, toujours prête à se mettre le monde en totalité dans la poche, dans son intérêt et pour son bien, comme il est écrit ci-dessus, et cela évidemment en vue d'un enrichissement général, par ruissellement de pensées, ce monde-là de vieux boucs et jeunes alpinistes n'a plus apparemment les moyens de se mentir. Et donc, bulle-nomade plasmatique aux étoiles, surgissant hors des poubelles de l'histoire, il gronde, roule, renverse tous les tabous, coupant au passage roses et choux pleins d'idées bienveillantes, et bite en tête, frétillant du cul à la nuque, met le feu au forum : Tweet ! Tweet ! Pousse ta graisse, connasse ! Arabi fora ! Et caetera... ah oui vraiment qu'elle est propre et honnête leur agora. Tout le monde aura reconnu l'inattendu président des USA, le très-pédagogique, démagogique, populiste et richissime président Trump, blonde proue et proie plus ou moins consentante des médias dominants, assurément acteur télé de sa très-grosse réalité, mais aussi et surtout tête de gondole d'une administration à trompettes guerrières, qui enfoncent les barrières commerciales immatérielles et ré-élèvent des murs d'états-policiers protecteurs. Ce grand ami du genre humain, si subordonné à ses fantasmes et par-dessus tous soumis aux intérêts nord-américains, bref ce gredin de la liberté, qu'a le cœur au falzar et la main sur son gourdin, vient de mettre fin, comme il dit, à un petit siècle d'hypocrisie inopportune, en bombardant Jérusalem capitale de l’État Israélien. Bon EI a bon ami. Sur les bords des mers rouge et morte, c'est la joie : hosanna ! dieu est grand ! Vive le Père Noël ! Sachant que ce cadeau de bon gros Goliath à son David pour la vie était, selon une source israélienne extrêmement bien informée, un secret de polichinelle. Toujours est-il que le peuple juif a enfin dégoté son messie millénariste de la fin de l'histoire, le matamore Trump. Un type de réal-politicien, à racine ovale évangéliste et tablette de pharisien, pour qui la loi c'est la loi, la sienne, américaine, et tout le reste, les résolutions de l'ONU, les accords d'Oslo, les prix Nobel pour la paix,... langue de bois. Qui ne le savait ? Mais il est bon que le chef du sénat impérial confesse en public cette vérité, tout compte fait conforme aux faits, et joignant le geste et la parole s'installe dans la Jérusalem américaine pour y établir ses quartiers d'hiver.

Sous la bulle médiatique, l'extension du Far West et la colonisation de la Palestine continuent

 

À l'évidence, et en dépit des apparences saturées de petits mots doux décomplexés, même les menteurs et trompeurs participent de la vérité. En effet, la paix bienveillante de l'impérialisme nord-américain et mondial est, bel et bien, une hypocrisie constituante d'idées globalement de gauche, à savoir libérales et démocrates là-bas et ici démocrates-progressistes. Plus à gauche, il y a l'extrême-droite, selon l'analyse d'urine du journalisme de monopole. Cette perspective politique de paix globale, ré-organiser le monde d'hier, impérialiste et colonial, sur la base de l'ordre établi à Yalta-plus-jamais-ça, par le biais d'une nouvelle économie, deal ou donne, modèle automobile de développement, pour les uns au volant, tayloriste, pour les autres, écrasés, terroriste, a été, comme chacun sait, soutenue par des guerres incessantes, froides et chaudes et leurs lots de violences et de coups d'état à visées, il va de soi, démocratiques et cela, sur tous les continents, Europe comprise. Ce cercle de feu qui semble aujourd'hui le produit de l'imagination, mais déjà hier il était qualifié de vision paranoïaque de l'existence, a été revisionné, au final, sous le titre avant-trumpiste d'Empire du Mal. Une saga qui passe rapidement sur une période de coexistence idyllique, où USA-URSS marchaient, mano dans la mano, portant le petit Israël sur les fonds baptismaux d'un temple dont il ne restait qu'un mur recouvert par les sables du désert de Palestine. Imagerie entièrement réalisée en studio, c'est dire son côté professionnel. Quant au terrible bugaboo communiste, il est aujourd'hui réduit à une peau de chagrin, incarnée par le p'tit gros nord-coréen. Aussi la question logique qui est sur toutes les lèvres, est forcément : beaucoup de bruit pour rien ? Sauf que, tout à coup, boum badaboum le prétendu isolationniste Trump, n'en peut plus, ouallah il le jure, des vieux fabricants de paix des braves et autres sociaux-bricoleurs d'accords. Le communisme couverait-il sous les foyers vert-de-gris nationaux ? Quoi qu'il en soit de ces possibles incendies, souterrainement alimentés depuis divers paradis, le nouvel homme de main de la liberté en veut plus, d'avantages et d'ingérences tous azimuts et de frontières nouvelles contre la pauvreté et pour le surplus, toutes choses décrétées naturelles et éternelles, au nom d'une révolution tout à fait originale conservatrice, qu'a réussi ce tour de force : se blanchir de tous les crimes commis. Et de transférer, au vu et au su de tous, au totalitarisme accouché par le biais de têtes bien pleines quoique plombées, dégoulinant donc de façon jupitérienne, la volonté de dominer le monde et de le réduire en esclavage. Avec deux bons siècles d'expérience, ce ne sont pas les munitions qui manquent aux USA et à leurs complices heureux du bon camp, pour répliquer dans le même sens : faire du genre humain, un serviteur du genre capitaliste à part. En même temps, quelle bonne nouvelle aussi ! Et suintante et ruisselante d'amour ! Parce qu'au fond, allons de l'avant, marchons dans le bon sens, soyons positifs, voilà une histoire qui recommence, toutes proportions gardées, à la manière de la glorieuse indépendance américaine, au capital noir le plus précieux, et sa résolution ancestrale de la fin des temps : offrir la liberté à qui y contribue, sur le mode paisible suivant : 1 euro cotisé, 1 coup de rame vers le paradis.

Esclaves de tous les pays, patience et longueur de temps font plus que force ni que rage !

 

Voilà une pensée par trop décalée et bien amère qui irritera et donnera force aigreur aux amis sincères des peuples et autres défenseurs iréniques de la paix dans le monde. En effet, comme tout le monde sait, il n'y a que les populistes qui mentent et trichent et ainsi se situant hors système ne savent pas faire la part des choses, contrairement au général US Colin Powell à l'ONU. Un type bien plus fort que Trump puisque lui n'a pas promis une guerre, il l'a faite ! Oui ! Avant Raqqah et la guerre en Syrie, il y a eu Saddam Hussein et Bagdad sauvée par des bombardements que d'aucuns assis derrière des écrans ont trouvé... jolis ! C'est évidemment une anecdote. Le monde-libre ce jour-là en tous cas, comme à l'avant-première de la guerre des étoiles, était très-en-beauté. À l'inverse, en bas, sous les bombes, la masse ignorante de cette part de beauté du monde innommable a trouvé cette civilisation restauratrice de nouveaux privilèges et droits de l'homme augmenté, diabolique et forcément, toutes choses restant égales, passablement semblable à l'inoubliable national-socialisme. Tambours, trompettes, mobilisation générale de boucliers )))))) déboulent les correspondants du capital, la compagnie des plombiers et arracheurs-de-dents et experts en déboulonnage en tous genres. Leur mission prioritaire : sauver le p'tit Jésus du bain, histoire de bien montrer leurs racines européo-chrétiennes, et cela en nous maintenant charitablement la tête dans la baignoire. Eh oui ! Ça fait bulles et buzz ! Nul doute donc, comme ils ont plus d'un tour dans leur sac à bonnes nouvelles, qu'ils feront, s'il le faut, si la situation l'exige, si les intérêts généraux des classes capitalistes occidentales l'exigent, qu'ils s'arrangeront pour faire d'un demi-fou infréquentable, mi-Stallone mi-Staline, un quasi-génie géo-politique, renvoyant les états les plus frileux et immobiles et repliés sur eux-mêmes, sur le cul et dans les cordes. En même temps, dans un premier temps, une guerre mondiale aux résultats économiques incertains, c'est pas une partie de catch ! Alors, en Europe, on y réfléchit deux fois plutôt qu'une. Preuve que l'occident n'est pas un et indivisible, mais au moins deux et sous le coup d'un possible divorce.

 

Allez ! Les médias ! Encore un effort pour faire rendre gorge à l'hypocrisie européenne !

 

Soyez concrètement nouveaux philosophes, en tong et bandana, au-dessus des barbelés ! Rappelez à l'Europe ses penchants criminels ! Sa choucroute pleine d'arêtes théologico-politiques ! Ses turqueries munichoises ! Bref son sybaritisme impérial de seconds couteaux ! Et cent fois sur le métier, flagellez-la pour qu'elle dise oui ! au grand Israël encerclé par l'armée de pharaon et son innommable ennemi héréditaire-surnuméraire : l'islamo-gauchisme ! Oui ! N'ayez pas peur des mots, ni de la vérité ! Après tout ce petit Poucet européen, poussé hors de la Grande Europe, n'a-t-il pas, disons les choses franchement, débarrassé l'Europe nouvelle (et jeune et vieille) et gage de paix de la question juive et coloniale, en montrant que le colonialisme a bel et bien eu au final un résultat positif : faire des juifs des hommes, et glou et glou et glou, avec tous les droits gloutons qui vont de pair ? Que le peuple juif ait porté sa croix ici, autrement dit nulle part, avant de renaître à lui-même, frais comme un gardon et gai comme un pinson, là-bas, n'est-ce pas, à peu de chose près, conforme à la vérité biblique, attrapée par la racine ? Et s'il y a un Trump-Pilate pour lui prêter main forte, ça ne contredit pas le récit originel de l'Europe des Schmidt et Schmitt, bien décidée à faire table rase, surprise surprise, devine qui vient dîner,... du prolétariat révolutionnaire. En le massacrant en interne, de façon républicaine, par deux fois, à Paris, en 1848, en plein printemps des peuples (arabes ? Mais non) européens et, en 1871, cette fois au moment de l'apogée de l'Europe coloniale et ses Jules et julots... et vive la république et vive la France  ! En tout, il faut une fin opiniâtrement poursuivie et sans cesse reconduite, avec, à chaque fois, une violence mécaniquement supérieure, pour se remémorer les violences positives des commencements de la propriété privée, désormais expropriée en propriété capitaliste. Chose à résumer en un tweet sonnant et trébuchant, comme suit : faut pas jouer perso, le french trouillard ! Parce que (réciprocité alter-native des échanges oblige) tout ce qu'est à toi est à moi. Le capitalisme a sa propre dialectique conçue comme éternel recommencement, remise au pot commun, abstraction faite du déjà accumulé inamovible indéboulonnable. Et par ailleurs, il n'y a pas que le pain dans la vie, proclamer à grands sons de trompes, Jérusalem capitale intemporelle d'un état disparu, il y a plus de deux mille ans, et réapparu, comme par miracle dans un désert qui ne demandait qu'à croître et se multiplier, n'est-ce pas affirmer une foi radicalement enracinée en l'humanité coutumière et capable de tous les sacrifices ?

 

Jérusalem propriété indivisible du peuple bon EI bon pied qu'est revenu chez lui

 

Nul doute qu'après le dévoilement spectaculaire de ce secret de polichinelle, « Jérusalem capitale éternelle du peuple hébreu », selon une source proche de Flavius Josèphe, auteur des Antiquités juives, la boucle est bouclée. Le Samson braillard, made in US, qui secoue les sept piliers de la sagesse du monde a terrassé le pharaon noir et sa bande de philistins et leur clitoris-en-chef (humour républicain !). L’État Israélien (EI) est enfin reconnu comme cousin jeune-européen d'Orient, quasi-état nord-américain, militairement en charge de faire à la fois rendre gorge et entendre raison à la civilisation arabo-musulmane. Normal ! Qu'a-t-elle fait de tous les droits de l'homme qui lui ont été généreusement offerts, en temps et quart-d'heure colonial voulus ? Bombes et attentats, basta ! Toujours selon des sources satellites et commercialement bien informées. Et pour quels résultats ? La liquidation systématique de tous les éléments démocratiques-révolutionnaires en son sein. Ce qui n'est pas rien. Ce soutien apporté à l'impérialisme occidental a garanti la longévité de dictatures jugées, ici, conformes à une prétendue nature orientale. Mais si l'ex-colonisé a surpassé le maître, en matière de police, tout en massacrant modérément, relativement au standard occidental, excepté à l'occasion de la guerre Iran-Irak, une réelle opportunité pour grappiller un peu de croissance, par le commerce des armes et les reconstructions qui suivent les guerres, il a, en dépit des indépendances nationales acquises par la lutte armée ou négociées, économiquement cédé, sur un large front, non sans engraisser en retour sa propre bourgeoisie, redistribuée en couches sociales directement intéressées au musellement militaire et policier de ces masses prolétarisées d'Orient, aussi haïes qu'aimées, selon qu'elles se soumettent ou se révoltent. Naturellement pour les cousins de ces couches grasses aux richesses pharaoniques, à savoir la crème occidentale des éduqués supérieurs, les affreux, sales et méchants, ce sont les Palestiniens haineux des Israéliens et violents qui interprètent tout à rebours, depuis 1948, et en continuant à nier l'évidence, toujours et encore d'après une source engagée dans une longue procédure d'expropriation de la vérité, à savoir que ce sont les Palestiniens qui sont les premier responsables de leur éviction du jardin d’Éden. Au lieu de partager spontanément leurs biens, des chèvres sur des cailloux, d'ailleurs abandonnées à elles-mêmes, avec les victimes juives du nationalisme européen, socialiste pour les nationaux et policier pour l'ennemi national intérieur, ils ont rejeté cette offre raisonnable et rationnelle : Jérusalem et la Palestine aux jeunes européens urbains et le désert aux nomades et bédouins. Parce que, franchement, tout de même, si la lutte de libération nationale du peuple juif, privé d'état, par les Russes et les Ougandais, s'est déroulée, au moment des luttes anti-coloniales, en Orient, il est évident que son action révolutionnaire est prouvée et que nul ne saurait lui imputer un caractère colonial, sans transformer les Arabes, au même titre que les juifs, en colons de leurs propres terres. Voilà grosso modo la dialectique du matérialisme bourgeois qui énonce qu'il faut :

 

Lutter ensemble, chacun pour soi et dieu pour tous

 

Auquel cas ne convient-il pas d'affirmer, en sens inverse et en ayant le souci express de l'équilibre de la terreur, comme au bon vieux temps, qu'il faut pareillement :

 

Détruire, ici comme là-bas, tous les états, tous, sans exception, commanditaires et/ou complices des guerres et du terrorisme ?

 

Deux solutions, dit-on, valent mieux qu'une.

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