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nos corps, comme des flammes, se soulèvent sur d'atroces foyers

nos corps, comme des flammes, se soulèvent sur d'atroces foyers

«Le peuple est muet... Lorsque, par hasard, la tribune ou la presse laissent échapper quelques paroles de pitié sur sa misère, on se hâte de leur imposer silence au nom de la sûreté publique, qui défend de toucher à ces questions brûlantes, ou bien on crie à l’anarchie. Et puis, quand il s’est fait un grand silence, on dit : Voyez, la France est heureuse, elle est paisible, l’ordre règne !»


Désir-EXPRESS de changement de décor étatique

Publié par xyz sur 4 Décembre 2016, 11:21am

en haut le tonnerre en bas toto Fillon Le Pen la boue et coup de bambou

en haut le tonnerre en bas toto Fillon Le Pen la boue et coup de bambou

(à propos de l'actuel emballement électoraliste, sur fond d'exit nationaliste)

 

Depuis 2012, la gente médiatique, déçue, profondément déçue de la présidence Sarkozy, vue par elle comme une chance, pour la France obsessionnelle paranoïaque des tabloïds s'entend, faisait la gueule. Une gueule du tonnerre, il va de soi, puisqu'elle plane, au-dessus de la mêlée, en toutes circonstances, décochant une multitude de flèches porteuses de peste populiste et de choléra souverainiste. Mais toc toc toc ! The Times They Are Changin... un vent divin a rouvert des portes, barrant l'accès à une voie solennellement déclarée forclose. La voie nationaliste du capitalisme de monopoles, jusque là discrètement pilotée par le groupe pop des Ghosn et Tavares. Nous essayons de présenter du mieux que nous pouvons et donc avec art ce qui se passe en France actuellement, à savoir la continuation de l'exploitation capitaliste par les moyens classiques de gouvernement, police, justice, médias aux ordres qu'ils anticipent. L'état recentré sur lui-même, en somme. Et donc débordée et flottant dans sa propre philosophie excrémentielle, 100% occidentale, la chienlit médiatique, si heureuse de la confusion politique et des offenses faites à son dieu qu'elle présente, en kiosque, à présent comme « La CHIENLIT », le déclarant tout à coup ennemi public numéro 1, à la manière d'un Dillinger faisant la guerre à Al Capone, s'est jetée avec une joie féroce sur la machine à coudre électorale qui fonctionne à plein régime, pour coudre une robe de bal présidentielle à quelque souillon national, à partir d'un vieil habit élimé de général tombé en mai, sur une barricade qui lui a dit :

 

ôte-toi de mon soleil !

 

C'est grand-allégresse à tous les étages bourgeois qui ont revêtu pour l'occasion les riches vêtements des pauvres, ce bleu blanc rouge qui leur va si mal car le seul endroit où ils tombent est au creux du grand pieu où ronfler dans des draps de soie et siroter du téton. Et puis que pèsent quelques enfants juifs, Charlie, le Bataclan, un parachutiste musulman, à côté de la splendide concurrence entre états pour la conquête de nouveaux marchés, franchement ? Ils veulent du populaire au vitriol, pour pouvoir parler aux victimes, donnons-leur-en. Côté palais maintenant, ils ont tiré un prince charmant provincial désuet et usé par la racole, Fillon l'Aîné après la disparition sans gloire de son grand frère. C'est déjà une bonne moitié de chemin qui ne mène nulle part ailleurs qu'à la monarchie républicaine honnie, pour obtenir ce dont ils désespèrent depuis 2001: les pleins-pouvoirs en matière de réforme sociale régressive. Leur bonne intention foraine est de faire que partout dans le monde, les salariés soient à égalité de traitement et donc compétitifs, attractifs, comme disent les bonimenteurs. Aussi le 11 septembre 2001, pendant que tout un melting-pot imbécile récitait son : nous sommes tous Américains, litanie à la Malraux tentant de ressusciter les morts, eux, toute la vieille bourgeoisie radicalisée et portée sur un bouclier par des parvenus de tous bords et poils, prononçait ses vœux, à voix basse : que les Français soient Chinois ! Et qu'on en parle plus de 1789 ! Nous aussi nous sommes ventriloques, nous faisons parler les morts-vivants. Mais souvent les vœux, surtout faits au pieu, entre amis penchés sur la ruelle et ses Julies toutes enguirlandées, ne se réalisent pas au mieux. Et cette grosse envie de chinoiserie millénariste, étendue à toute l'Europe ouverte à tous les suggestions pourvu que ça gagne, a viré à la plus écœurante des viennoiseries. La fameuse boulangerie du plus jamais ça ! Des croissants pour le peuple, mais toujours la croix et la bannière pour les musulmans de France, ainsi que les communistes s'appelaient, avant de devenir tout bêtement français, comme tout le monde.

 

Hue brute r'mue du cul brut !

 

Toute politique électoraliste doit trouver la bonne formule pour réaliser l'immatriculation tricolore de l'opinion et autres triangles tatoués si affinités géométriques. Le Frankenstein médiatique, dont les origines arrivent en un éclair, sait en effet que tout conte réussi veut une fin heureuse. Son modèle mondial indépassable, étant de type : trompe à pic de la liberté, après une bonne trempe étatique. Et donc comme en Chine, où sa sœur siamoise sert de concubine, il lui faut marier l’état et le populaire. La robe qu'il coud en ce moment même, en vue du grand bal marre ras-le-bol, est en l'honneur de la famille Le Pen, pingre, parvenue, proéminente comme un nez au milieu de la France. Roucoulant aboyant, faisant ses gammes, la cadette, s'est mise sur les rangs présidentiels, depuis un bon moment, mais continue de faire tapisserie. Sans doute parce que celle de Bayeux qui raconte à rebours une histoire de Normandie et sa libération du joug allemand, n'est pas encore totalement effacée de la mémoire nationale. Cela se voit au fait, que les médias s'excusent toujours auprès de la famille Le Pen, en lui concédant une extrême-gauche atténuante en la personne aggravante du dictateur russo-vénézuélien Mélenchon. Nous n'inventons rien. D'ailleurs ces choses-là ne s'inventent pas, elles se vivent, comme tout ce qui est honteux, de la façon la plus intime, en se torchant les derrières avec une page d'histoire de France arrachée. Raison pour laquelle beaucoup croient que Vichy, c'est la faute à Staline ! Aussi n'hésiterons-nous pas à affirmer haut et fort qu'entre la robe de bal présidentielle, la cadette Le Pen et la chienlit médiatique, bien malin qui saura différencier les pièces constitutives de ce trois-en-un, tant leurs coutures s'entremêlent. Et de surcroît, nous allons faire œuvre de prophétie que nous espérons auto-réalisatrice, comme suit :

 

hourra ! L'État-marteau et ses médias-pilotes ! Continuez le massacre !

Ce n'est que le début d'une nouvelle vieille guerre civile révolutionnaire !

 

 

 

 

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