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nos corps, comme des flammes, se soulèvent sur d'atroces foyers

nos corps, comme des flammes, se soulèvent sur d'atroces foyers

«Le peuple est muet... Lorsque, par hasard, la tribune ou la presse laissent échapper quelques paroles de pitié sur sa misère, on se hâte de leur imposer silence au nom de la sûreté publique, qui défend de toucher à ces questions brûlantes, ou bien on crie à l’anarchie. Et puis, quand il s’est fait un grand silence, on dit : Voyez, la France est heureuse, elle est paisible, l’ordre règne !»


FRANCE-INTER-MErDrE !

Publié par xyz sur 23 Juin 2016, 12:09pm

je ne suis pas là je reviens de suite
je ne suis pas là je reviens de suite

UBU est retourné à sa forme première de journaliste. Le roi des journalistes ! Leur saint-patron ! Leur bonne pâte ! Toujours en quête d'un super scoop, qui va, courge volante, au-dessus des mauvais coups, comme un noir tournesol dont l'ombre gigantesque apparaît quand il est minuit dans le siècle. Contemplant de là, à savoir de nulle part, l'ordre du monde, il ouvre et ferme les yeux la bouche et tout ce qu'on voudra, étant vivant en général, corrigé des circonstances. Pu, repu d'images XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX et scolaires, à conjurer le Mal à la racine, il va et vient sur place, en bottes de sept lieues, cherchant en lui la vérité de la lumière aux sept couleurs :

jaune-gomme-grincheuse

vert-adamique-professorale

orgie-du-crime-joyeuse

violette-à-l'eau-bénite-timide

convulsionnaire-restauratrice-dormeuse

dingue-à-gogo-simplette

bleue-républicaine-explosive...

À l'image donc du concept de Français-patriote nulle part ailleurs que dans le Crime, il a deux amours : pogne et pognon. Aussi quand il nous parle, avec sa grosse voix, jusqu'au bout de la nuit, ça commence toujours comme ça sifflant persiflant :

Pôv'con ! Pôv'conne ! Écoutez-voir la différence !

C'est assez pour que fussions tout ouïe, ce mercredi 22 juin. Au journal de 19 h, dirigé par le dénommé Sébastien Paour, une voix et ses pirouettes, s'exerçant à un petit délire entre amis, se gaussant de la manif semi-statique. L'interdiction de manifester qui constitue le fond de cette information fut prise à la rigolade. Et donc soit monsieur Paour et ses pirouettes ont des infos qui justifient leur attitude, à savoir des tractations discrètes, que le public ignore et qui expliquent le résultat, une manif semi-interdite, sur la base d'un donnant-donnant entre gouvernement et directions syndicales, une manière aussi sociale-exit en forme de voie bienveillante de garage, soit ils n'ont pas pu percer le mur assourdissant du silence officiel qui plane autour de ce bras de fer, comme les mouettes autour de la Liberté, surprises de la mauvaise pêche, et alors il ne reste plus au mieux que leur mépris vis-à-vis des manifestants, auquel, en l'absence de toute information crédible, nul ne peut, sur le plan journalistique où la chose a lieu, exclure le pire, à savoir un soutien, voire un culte voué au ministre des violences policières, employées à des fins politiques, et donc au gouvernement et à la présidence bonhomme de la république. Et en ce cas, tout ce qui a été dit ne relève ni de l'information, ni du sérieux professionnel. Et c'est bien comme cela que nous l'avons entendu. D'autant qu'à rebours de cette bouffonnerie effrontée, qui renvoie en dernière analyse, à la violation de la constitution, par le biais des lois et de l’État français qui s'en fait le juge et l'avocat, a déboulé, dans le 19 h, un gros boulet républicain, en forme de grosse casserole, où chauffer à blanc toutes les institutions de la cinquième république. Rampant entre sceptres et trônes, durant deux siècles ou presque, il leur en a fallu cinq, pour que les droites françaises y consentent. Voyons ce qui grouille dans ce nœud de vipères intra-utérines !

En comique-troupier averti, Paour-le-lourd nous a offert un petit moment intense d'émotion républicaine, chantée sur un air connu, démission, démission, par l'un des marmitons républicains des Républicains d'intendance dont l'hymne aménagé, en version nationale privée, est : ah caillera ça ira à la présidence on reviendra... Figurons-nous-le, camarades prolétaires, il n'y a de gouvernement en France que lorsque les droites droites gouvernent. Et donc depuis 2012, en France, c'est, selon le nouveau Rassemblement Pour la France et le peuple pour la vie en vitesse, un coup d'état permanent, doublé d'une insurrection générale, en faveur du Mal radical, à savoir un état démuni de camp d'internement pour tous les opposants au Peuple emmerdé !!! Ce déséquilibre entre rigolade semi-statique et urgence abracadabrantesque, voilà le service public tel qu'il se présente aujourd'hui, au service du gouvernement et du patronat, avec cet aplomb inouï, la prétention à dire qui nous sommes vraiment, à savoir au mieux des imbéciles, et à nous dicter ce que nous devons faire pour y remédier d'urgence : travailler et nous taire, selon les recommandations de la loi travaille et tais-toi ! Et puis quand le dimanche de la vie présidentielle viendra, nous pâmer de joie, devant les écrans qui montreront le nouvel UBU français, socialiste et/ou républicain de nulle part dont la devise est : pogne et pognon. Et comme l'hirondelle de la Réforme reproduit ses arabesques à partir de ce qui la constitue, ses tripes républicaines pleines de merde, ceci France-pot-inter n'était qu'un début d'ordre vite ça urge, continuons la purge autoritaire, à coups d'amer ricin médiatique, la chienlit médiatique étale partout sur toutes les chaînes et ondes, son message le plus gras :

Pôv'con ! Pôv'conne ! Assez de vos airs cloches inadmissibles ! La Mère de vérité sonne !

Et aussitôt s'allonge une longue langue en bois d'olivier, Duhamel-la-gamelle, invité au « téléphone sonne », à propos des primaires socialistes, et heureux comme un artificier d'opérette, de vendre la mèche : oui ! France USA même combat présidentiel ! Cette sentence s'entend contre le prolétariat moderne, les peuples superstitieux et les masses exploitées. Ce qui se passe aujourd'hui en France et dans le monde, la préparation au pire, en vue du meilleur qui envisage le pire en pire, selon les dires guerriers des républicains à la Capone de la Saint-Valentin et des futurs sociaux-démocrates, marchant comme de bons assassins ensemble séparément, ne doit-il pas nous pousser à nous préparer à un minimum de dictature que socialistes-français et républicains-cailleras réclament à corps constitués et à cris scandalisés ? Dictature nôtre, il va de soi, comme il convient en pareil cas décisif, où chaque partie décide pour elle-même contre qui lui fait la guerre, ce qui exclut, de cette action politique collective, et ceci dans tous les cas, élection présidentielle comprise :

et les socialistes-français et les droites françaises

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