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nos corps, comme des flammes, se soulèvent sur d'atroces foyers

nos corps, comme des flammes, se soulèvent sur d'atroces foyers

«Le peuple est muet... Lorsque, par hasard, la tribune ou la presse laissent échapper quelques paroles de pitié sur sa misère, on se hâte de leur imposer silence au nom de la sûreté publique, qui défend de toucher à ces questions brûlantes, ou bien on crie à l’anarchie. Et puis, quand il s’est fait un grand silence, on dit : Voyez, la France est heureuse, elle est paisible, l’ordre règne !»


Boris la Bête à la Belle aux gros seins

Publié par xyz sur 19 Mai 2016, 11:11am

Catégories : #l'Europe au bois dormant

Boris la Bête à la Belle aux gros seins

Tant que Boris Johnson, the King of London, le maire de Londres, se contentait, en écolo-cannibale, de bouffer de la grenouille à béret baguette au beurre, qu'il aura confondu avec des épinards, because of the green, tant qu'il promettait aux électeurs à petites bites de grosses bagnoles et beaucoup d'air à regonfler les seins de leurs femmes, en zeppelins, Londres, au fait, combien de consommateurs pour combien de dealers autorisés ?, tant qu'il associait Kalachnikov et p'tites quéquettes et dégainait son colt subjectif, qui mesure la valeur nette au nombre d'hommes brutalement abattus, contre des cibles populaires à la Murdoch-dundee, bref tant que Boris l'affreux jojo se contentait de rugir comme le lion de la Metro-Goldwin-Mayer, en toutou capitaliste excentrique, tous les imbéciles français des Plateaux et des Studios, ces coquilles de fer remplies de merde, trouvaient que : ah en voilà un qui n'a pas la langue dans sa poche ! Le politiquement correct il en fait son PQ. Après lui l'opium social ne repousse plus. C'est le nouveau tarzan des zones à utopies résidentielles, qui fait croître un gazon au goût sauvage, en l'arrosant de textos à stéroïdes. Il a stoppé la jungle à Calais, mis l'or vert en selle et l'Anglais sur pédale, distribué de la brioche aux clodos de la finance et du spectre qui hante l'Europe, il a fait de la chair à saucisse...

« Mais v'là que ça glisse ! »

Le néo-lion au look pinkish a jeté le préservatif fluo géant qui lui voilait le corps... et alors les Européens accoutumés depuis des lustres à une longue vie tranquille, cumulo-végétative, violemment électro-hitlérisés, par ce grand fils du feu artificiel, à grande gueule nourrie de foin financier, ont découvert sa toute nouvelle facette, nonobstant le fait que son dernier coup de trompette demeure dans la lignée de ses facéties de mauvais goût, facette totalement recyclée... à l'identique. Le lion chinchillo-churchillien, comme l'ogre de la fable, s'est transformé en rhinocéros des Carpates à piston politique et culbuteur de tabous à tête humaine, où siffle le serpent du paradis. De quoi méduser tout l'aréopage réformé. Mais n'est-il pas le portrait craché de ce qu'il a toujours été : une tête de nœud au service de la City. Celle-là même titrisée h.omnivore qui perdure depuis deux bons gros siècles, en affichant son omnipotence préférentielle : plutôt Napoléon le petit que Robespierre, plutôt le mistigri du Kremlin que le communisme, plutôt Hitler le hardi que le Front Populaire, bref diviser à toute force les peuples, pour mieux multiplier les gains, et tant pis s'il leur en coûte, s'il leur en cuit, c'est l'usage que de ne garder que la bonne marchandise et de jeter tout le reste, simple surplus, déchet, camelote, rebut...

Alors messieurs les cerveaux présidentiels, ça rentre !

Johnson, le cousin de Cameron le bancal, se faire une p'tite quéquette, un crapaud, la tête d'Erdogan, il adore, pitoyable rejeton de rentiers couronnés qui vivent de royalties, n'est pas sur terre pour faire dans la dentelle du sentiment. Hyper sourd, comme tous ses pareils, à toute détresse humaine, pour lui, d'utilité zéro, il a dans son sac de parfait courtisan des princes de la sueur condensée en Graal et ambroisie, de l'huile de ricin, de l'arsenic et même du cyclon B, on n'est jamais trop prudent. Pas de doute ce type-là à le goût du riche ! Et l'emploi de tel ou tel poison radical, populiste, nationaliste, islamiste, n'est qu'une question de circonstances. L'essentiel à la fin est que son fétiche, se vaporisant, se diffusant par les tuyaux et alambics propres à l'innovation financière, triomphe et répande sur le monde son parfum de liberté, inodore. Le monde peut bien s'échiner, sécher sur pied, crever, voilà sa vérité, du moment que lui vit comme il l'entend. Et donc il convient de l'imiter, en se donnant les moyens de chasser le nuage dont il s'enveloppe, gros de trois cent millions d'actionnaires, descendus du mont pèlerin pour tout ratiboiser. Oui ! Après avoir bu jusqu'à la lie tous les produits de leur imagination parasite, É-LI-MI-NER ! est conforme à l'idée que ces gens-là johnsonisés se font de la vie. À savoir que consommer rend objectif. Ou t'as en une grosse paire ou t'en a pas ? Et donc où tu bouffes de l'actionnaire ou t'es pas un homme d'action...

N'est-il pas grand temps de prendre dès maintenant rendez-vous au jour rouge du monde, pour voir si le beau Bobby qui tient debout grâce à la règle d'or qu'il a choisi de se carrer dans le cul, siffle et fuse et brille dans le firmament européen, plus que le palace 28 étoiles, hello heilo, comme un 14 juillet à l'anglaise ? Si lui et ses sociaux semblables ont été des fumistes toute leur vie, en raison de décisions totalement subjectives qu'ils vantent et louent, ayant une haute opinion d'eux-mêmes et de leurs actions fumeuses, au moins donnons-leur à présent l'occasion de partir à jamais avec panache. Oui ! Avec Boris riff raff le fripon et cousin germain du loup de Wall Street, soufflons soufflons, que leur baraque européenne de paille de bois et de béton soit réduite en poussières.

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