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nos corps, comme des flammes, se soulèvent sur d'atroces foyers

nos corps, comme des flammes, se soulèvent sur d'atroces foyers

«Le peuple est muet... Lorsque, par hasard, la tribune ou la presse laissent échapper quelques paroles de pitié sur sa misère, on se hâte de leur imposer silence au nom de la sûreté publique, qui défend de toucher à ces questions brûlantes, ou bien on crie à l’anarchie. Et puis, quand il s’est fait un grand silence, on dit : Voyez, la France est heureuse, elle est paisible, l’ordre règne !»


Réponse aux calomnies respectueuses des politiciens et patrons

Publié par xyz sur 10 Mars 2016, 15:31pm

Catégories : #luttes états de lieux

Réponse aux calomnies respectueuses des politiciens et patrons

Les faits sont les faits que les esprits pointus clouent. Leur philosophie est au marteau. Le jour, la nuit, sur leurs frères mous mous mous, ah merde c'est flou !... Putain de pot, en plein dans le mille !- tapent et tapent sur leurs sœurs, allez ! une confidence dans l'oreillette, t'en penses quoi de Ségolène ?, « une vraie salope ! (et en plus elle suce des glaçons) », et nous tapent tapent, ce n'est qu'une étape, sur les doigts, les nerfs, le crâne et sous notre peau, cherche un magot qui restaurera leur République foutue chronique, en gémissant « salaud de patron », cagots, cageots, marigot, leurs règles vaseuses bouillonnent.

En clair, mais avec « l'esprit offensif » des jeunes communistes, appelés sous les drapeaux, comme l'exigeait le PCF, en novembre 1975, il y a « deux catégories » et deux seulement. Selon le double langage de l'idiot-télé. La catégorie extra moyenne quasi unique des « merci patron ! », payés à dire ce qu'ils feraient si ! S'ils disparaissaient, en effet, que se passerait-il ? Un air de liberté soufflerait sur toute la France. Et alors vache qui rit et grogne et Les Resquilleurs de la République riraient jaune. Ce sont les « insiders » de la « vraie vie », marchant du même pas gaillard, tripes et couilles, sauvées du tripot de 2008, filant dociles dossiers sous le coude, au coude-à-coude bordé de ronds-de-cuir, tous les ministres et secrétaires X, que Dame Jeanne, filippo-sado-tommaso-marinettiste, « momie sanglante », veut pendre Haut Et Court et par les couilles, braillant, gueulant, hurlant, d'une seule voix qui dézingue, bondissant rebondissant au-dessus du volcan futuriste, où enfiler les cannelloni, à l'italienne, crapahutant comme un cahuprozac in the baba, le cul bondé de TNT, secoué secoué, par de l'eau-de-boudin gravitationnelle, fêtant leurs noces de sang, « mano dans la mano », en dialoguant un fado de bas-fonds argentino-turc, je te gauchis et tu m'ardoises, allons au Rhin ! jambes écartées, rive gauche rive droite, qui quête dîne bée bec, galopant vers l'euro-crépuscule où crèche leur idole qui dit le ya-oui qui dit le non-nein...

Et il y a l'honneur de la France avilie en marchandise et de l'esprit politique français dont il a un urgent besoin pour se défendre, le prolétariat haï par les races agricoles motorisées et les énervés des deux côtés de la Méditerranée, le prolétariat qui sait le poids usiné des mots qui l'usent en abusent, à longueur d'années et d'antennes, depuis deux siècles, le prolétariat qui n'a d'autres images-chocs à s'offrir que des corps battus, déchiquetés, écrasés, démantelés...

m'enfin ça c'est la faute aux marchés ! Aux Chinois ! Aux barbes-culs ! À la vérité-là encartée vitale qui coûte et coûte... quoi ? Où la vérité ! Quand la vérité ! Eh bien en vérité, les juges, qu'ils se la collent, la vérité ! Je suis le gentleman-insider, le prince out/in, ma vie à moi c'est la routine d'entreprise, même crucifié, au « mur des cons », jamais je ne parlerai...

Il y a le prolétariat et il y a le bon scoop, le roublard et la méchante vidéo, un formatage à l'italienne. Et donc il est temps de faire le ménage globalement, -via les hommes de paille!- et de faire la police, raus capitaliste !- et de faire place nette, qaoud aliya la saloperie harmonieuse ! Quant à toi qui veut nous apprendre à vivre, en pressant « le sein martyrisé d'une antique catin », hors de France ! Les Caïmans t'attendent. Et les briques à empiler de Pharaon.

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