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nos corps, comme des flammes, se soulèvent sur d'atroces foyers

nos corps, comme des flammes, se soulèvent sur d'atroces foyers

«Le peuple est muet... Lorsque, par hasard, la tribune ou la presse laissent échapper quelques paroles de pitié sur sa misère, on se hâte de leur imposer silence au nom de la sûreté publique, qui défend de toucher à ces questions brûlantes, ou bien on crie à l’anarchie. Et puis, quand il s’est fait un grand silence, on dit : Voyez, la France est heureuse, elle est paisible, l’ordre règne !»


Notre point de vue commun et le leur, divinement démocratique

Publié par xyz sur 9 Août 2016, 10:28am

ah merde encore raté
ah merde encore raté

Comme tous les points de vue qui s'expriment, le nôtre, entièrement déterminé, il va de soi, par un temps et un espace donné, le monde au XXI° siècle, réagit aussi à l'actualité rattrapée par la violence, dont personne n'est indemne, pas même les morts appelés à la rescousse. Et sur ce plan hyper-productif de redressement quasi-insurrectionnel des tabous, la pensée qui se qualifie elle-même d'occidentale, la seule, en son état le plus précieux, autrement dit costaud-stoïque, à rester de marbre, en toutes circonstances, s'y entend mieux que toute autre à déterrer les morts, comme elle est avant tout archéologique, œuvrant au vaste chantier de la paix des cimetières. Ce faisant, chacun peut admirer tous les jours, comment cette pensée hors-du-commun, à casque de pompiers endiguant le feu à Pompéi, entre en concurrence avec les neiges éternelles et les étoiles dont l'éternité n'existe que par leur nombre infini. Mais cette pensée à vue imprenable qui s'y entend à passer le plus libéralement du monde loin au-dessus de nos têtes, par-dessus l'horizon, et par-dessus le marché, par-delà le bien et le mal, où se prêter vie à l'état pur, pari tragique et moues et mimiques, en dressant sa face lumineuse, contre une chose impensable, son côté hideux obscur qui lui colle au train et à la peau, en pratique, se résout tout bêtement à nous prendre par-dessus la jambe. Certes ! Il fallait y penser. C'est ainsi que ce geste prometteur de conservation sociale qui prône, si besoin est, le sauve-qui-peut général, met en mouvement une foule interlope d'adorateurs à ailes de coqs, de pigeons, de poussins, de sphinx, d'anges qui nous caillassent à qui mieux-mieux, en répétant des formules lapidaires d'où il ressort que quelque chose grand nous veut du bien. Et ça là qu'est mimi, cette pluie apocalyptique, destinée à réhabiliter le vieil Éden croulant sous une dette immobilière emphytéotique, eh bien, patience !, ça dure depuis environ 6000 ans, quand leurs dieux créés à l'aide de matières animales, végétales et minérales, il n'y a donc pas que de la merde là-dedans, mais aussi de l'art, fourrés un beau jour en un tout unique, les créa par retour d’ascenseur. Alors, confiance ! Nous aussi nous savons raconter des histoires merveilleuses. Sauf que choses terrestres, assignées à résidence et contraintes par les faits à voir et entendre les choses comme elles sont, sans lumière ineffable qui dévoile la pierre philosophale et ses papiers et ciseaux, parce que nous sommes essentiellement exposés aux intempéries politiques, économiques et sociales, choses pour nos zélés élus, les Jézabel et Belzébuth, phénoménales existentielles, nous pensons différemment d'eux qui s'élancent ventre-à-terre vers les étoiles et fatalement renversent sur leur passage toutes les femmes, en ricochant sur elles. Il n'y a pas de risque zéro ! Voilà leur belle assurance, à ces oiseaux-là rares, puisqu'ils sont à têtes d'hommes.

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